mardi 1 avril 2008

Petites précisions...

Sur moi-même (mais pas trop, histoire de préserver le mystère que je suis) (ceux qui rigolent, dehors).
Je bosse en bioinformatique. Ça veut dire concrètement que je passe mes journées devant un écran d'ordinateur. Pour être un peu précis, j'analyse des séquences ADN (des A, T, G & C en veux tu en voilà) par le truchement de programmes déjà écrits ou que je dois écrire moi-même. D'ailleurs, rien ne ressemble moins à un laboratoire scientifique que le laboratoire scientifique où je travaille, on tend plutôt vers un bureau lambda. Les seules particularités sont des tableaux blancs dans chaque bureau (pour faire scientifique), le fait que mon étage est littéralement posé sur celui d'en dessous, la concentration exceptionnelle de scientifique à la chaise carrée.

Tout ça pour dire que je passe mes journées devant un ordinateur, ce qui ne veut surtout pas dire que je suis un (bio)informaticien : je suis un biologiste qui travaille exclusivement sur ordinateur, la nuance est importante (pour moi en tout cas).
Ceci a quelques conséquences bonnes ou mauvaises, à vous de juger.

Tout d'abord, je peux littéralement laisser une expérience en plan, ce qui a des avantages incontestables lorsqu'un pot, une pause café et /ou repas, une conférence ou une envie urgente de partir se déclare (ça marche aussi pour les alarmes incendies, alertes "comment-que-ça-marche-un-ordi" de la part des collègues de Master ou pire encore "Où t'en es de tes manips" de la part de mon chef).

Ensuite je peux divaguer à loisir, et dix vagues, ça fait beaucoup pour un étudiant en Master 2 comme moi. Pendant qu'un programme tourne, je peux lire des blogs ou des pages web sur tout un tas de sujets plus obscurs les uns que les autres. Je peux ensuite faire part à mes collègues de mes découvertes par le biais d'outils perfectionnés tels que le mail ou le chat, collègues qui la plupart du temps n'en ont rien à cirer vu que eux ils ne peuvent pas divaguer.

Je peux aussi passer mes journées à écouter de la bonne musique (Take Five du Dave Brubeck Quartet au moment où je tape ces lignes).

Par contre, je suis dos à la porte de mon bureau. Ce qui veut dire que :
- toute personne passant dans le couloir pourra voir que j'en glande pas une. Pour ça Dieu a inventé la porte qui se ferme (qu'il est fort, ce Dieu...)
- toute personne qui RENTRE dans le bureau pourra constater que j'en glande pas une et pourra même savoir où je passe mon temps. Ça peut passer avec des collègues de bureau. Ça peut moi passer quand c'est le chef qui rentre (et sans frapper en plus...).
- Idem concernant le type d'activité : la lecture d'un article scientifique passera évidemment mieux que le visionnage de vidéos idiotes.

Je reste toute la journée le nez devant un écran. À force, cela peut agacer et faire naitre un besoin irrépressible d'aller courir dans les champs, surtout quand il fait un super soleil comme aujourd'hui. Le jour où il y a l'ADSL haut-débit dans le parc de la Tête d'Or, inutile de me chercher au labo. Pourtant une solution existe: le jogging dans le parc en milieu de journée.
Mais bien sûr...

Assez parler de moi. Mes manips sont terminées, je retourne au travail...

1 commentaire:

Glaboin a dit…

Finalement, ta vie n'est pas tellement éloignée de la mienne : on a même un tableau blanc au mur en commun. Sauf que j'ai un petit avantage : une fois chez moi, je peux légitimement glander... Je n'ai pas de rapport à rendre ;-)